Webzine Le Net Blues
Spectacle
U2 360 degrés
Hippodrome de Montréal 8 et 9 juillet
2011
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| L’événement était, pour
le moins, très attendu. D’autant plus, souvenons-nous, que ce U2
360° TOUR devait s’arrêter chez-nous l’an dernier à pareille
époque, mais avait dû être reporté pour des raisons
liées à la santé du chanteur-vedette. Historique aussi,
puisqu’à la fin, il aura généré des recettes
de 624 millions de US $, surclassant ainsi les 558 millions accumulés
par les Rolling Stones de 2005 à 2007 pour A BIGGER BANG TOUR. De
plus, autre record, 7 millions de spectateurs se seront déplacés
pour y assister, éclipsant les 6,3 millions qu’avaient attirés
ces mêmes Rolling Stones, cette fois pour le VOODOO LOUNGE TOUR de
1994-1995.
Dès l’arrivée sur le site, entièrement
aménagé sur le terrain inoccupé de l’Hippodrome de
Montréal, le spectateur est saisi par l’ampleur du parterre prévu
pour recevoir 40 000 personnes et par les 4 estrades métalliques
temporaires conçues pour 40 000 autres. Il l’est davantage par le
gigantisme de la structure à 4 pattes de 50 m de hauteur surnommée
‘’la Griffe‘’ (the ‘’Claw’’), trônant du coté nord de l’emplacement
et chapeautant un immense tableau à 4 cotés qui présentera
de saisissants gros plans des artistes et une vaste scène circulaire,
munie de 2 ponts qui leur permettront, à l’occasion, de passer au
dessus de quelques milliers de spectateurs privilégiés et
de se retrouver sur une rampe, également circulaire, devant le parterre
d’admission générale ou l’estrade érigée derrière
la scène. |
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The Edge - Bono
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Adam Clayton
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Dans ce contexte, ce vendredi de juillet, à
la tombée de la nuit, les 80 000 fans de U2 présents et déjà
survoltés voient enfin leurs favoris envahir lentement la scène
au son préenregistré de quelques mesures du grand succès
de Bowie SPACE ODDITY (1969) sur lequel ils enchaînent avec EVEN
BETTER THAN THE REAL THING (1991), premier de 4 extraits consécutifs
de l’album culte ACHTUNG BABY (1991). Puis, dans un français laborieux
mais intelligible, le légendaire Bono va s’adresser au public, comme
il le fera à quelques reprises, pour le remercier, bien sûr,
mais aussi pour le sensibiliser aux causes soutenues par le groupe, en
particulier celle en collaboration avec Amnistie Internationale. |
Larry Mullen Jr.
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| Tout le long du spectacle, sous des éclairages spectaculaires
entièrement produits par ‘’la Griffe’’ et une sonorité des
plus respectables, le public aura fortement apprécié les
classiques de U2 livrés avec aplomb par les Larry Mullen Jr (batterie),
Adam Clayton (basse), ‘’The Edge’’ (guitare) et Bono en très grande
forme, en particulier pour les GET ON YOUR BOOTS (2009), premier extrait
du récent NO LINE ON THE HORIZON (2009), I STILL HAVEN’T FOUND WHAT
I’M LOOKING FOR (1987) de l’autre album phare THE JOSHUA TREE (1987), l’acoustique
STAY (FARAWAY, SO CLOSE) (1993), la superbe BEAUTIFUL DAY (2000), avant
de hausser le niveau d’adrénaline des fans avec les ELEVATION (2000),
PRIDE (IN THE NAME OF LOVE) (1987), CITY OF BLINDING LIGHTS (2005) et VERTIGO
(2005), et de les survolter littéralement, dès l’intro de
batterie ‘’marchin’ band’’ de SUNDAY BLOODY SUNDAY (1983) avant de clore
la partie principale, sous des applaudissements nourris et fort mérités,
avec SCARLET (1981) et WALK ON (2000). |
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En premier rappel, U2 va charmer l’auditoire avec le classique ONE (1991)
et le grand succès de la première époque WHERE THE
STREETS HAVE NO NAME (1987), Puis, en second ‘’encore’’, les vétérans
irlandais, tous début cinquantaine maintenant, vont clore ce rendez-vous
historique avec leur public montréalais (l’un des rares dans cette
tournée à présenter 2 spectacles) sur HOLD ME, THRILL
ME, KISS ME, KILL ME, composée pour le film Batman Forever (1995),
WITH OR WITHOUT YOU (1987) et la récente MOMENT OF SURRENDER (2009),
interprétation inspirée, à la demande de Bono, d’une
saisissante image provoquée, dans l’auditoire, par le seul éclairage
des téléphones cellulaires.
Jean-Guy Pouliot
VIDÉO
- EVENKO.TV
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